La fin d'un Homme (PV Amatsuki Uchiha)

FLASHBACK 1ans plus tot

Il était tard et par cette nuit d’hivers L’Hokage attendait seule à la frontière du pays du feu. Jetant sans cesse des regards agacés, elle ne pouvait que constater l’absence de l’homme tant attendu. Bien qu’elle n’eut rien laissé transparaître, Amaterasu était révolté, répugnée à l’idée de ce qu’elle allait devoir faire coute que coute. Mais l’amour d'un frère conduit à tout.

D’un mouvement las elle regarda des mains et un frisson la parcouru a la vue du sang qui les recouvraient.

*Comment peut on en arriver la?*

Elle entendit un bruissement dans les parages et s’empressa de rabattre la longue capuche qui recouvrait entièrement son visage.Personne ne devait la voir, absoluement personne.

- Vous êtes en retard!

Un vieil homme courbé se montra alors. Son visage défiguré laissé transparaître toute la bassesse de son âme, ses traits déformés en un horrible rictus lui donnait un air éffroyable et n'importe quelle personne seine d'esprit aurait sans doute préféré ne pas avoir à croiser son chemin.

- Tu as ce que je t’ai demandé?

- Et vous?

L’hokage sortit un sac d’une vieille besace et le jeta au pied de l’homme.

- Tu peux compter 50.000.000 de ryos, pas un de plus, pas un de moins.

L’homme ramassa le sac, les yeux luisant d’avidité, et claqua des doigts. Cinq hommes sortirent alors à leurs tour, tirant une charrette pleine à raz bord.

- voila pour vous.

Ses petits yeux de rat se plissèrent un peu plus.

Hum… Je ne connais pas votre destination mais votre commande me parait bien lourde pour une frêle jeune femme, nous nous ferons un plaisir de vous livrer ceci, moyennant quelques deniers de plus, cela va de soi.

Amaterasu se contenta de refuser son offre, elle n’avait pas de temps à perdre avec cette vermine et dans sa position actuelle, il aurait été déplacé de faire une quelconque remarque car aprés tout, sans demande il n’y a pas d’offre.

Elle attendit donc patiemment le départ des malfrats puis invoqua quelques acolytes félins pour l’aider dans sa tache. Il ne fallait pas traîner, l’hokage avait pris ses précautions et l’accès des portes du village jusqu’au laboratoire serait libre de 5h46 à 5h58, pas une minute de plus. Le convois prit donc la route et pour une fois, tout se déroula selon les plans d ’Amaterasu, à merveille.

Lorsqu’elle referma derrière elle les portes de son laboratoire, elle s’approcha avec dégoût du chariot et en souleva la couverture.

- ils sont parfaits.

Les 30 corps étaient bel et bien là, en parfait état, comme elle l’avait demandé.

FIN DU FLASHBACK

Amaterasu avait fait de son mieux, tout ce qu’elle pouvait pour découvrir un moyen de contenir et éradiquer la maladie de son frère. Elle avait tout tenté pendant 3 longues années, mais ni sa science, ni celle des meilleurs médecins de ce monde n’avait put quoi que ce soit pour endiguer ce mal.

Tout le monde avait abandonné, et même Amatsuki, pourtant si fort, semblait avoir accepter la fatalité de sa mort prochaine. Mais sa sœur, elle, ne pouvait si résoudre. L’échec n’était pas une option acceptable. C’est ainsi que germa dans son esprit une idée folle, si folle qu’elle pourrait peut être marcher. Et elle marcha…

Pendant 2 ans, Amaterasu mena une vie normale, à ceci prêt que chaque nuit, elle disparaissait pour rejoindre un vieux laboratoire secret pour y mener ses expériences et travaux. Les seules indices inquiétant ses proches furent ses cernes noires apparaissant peu à peu. Mais malgrè toutes les questions et suspicions, elle ne parla pas, pas un seul mots. Elle inventait chaque jour de nouvelles excuses et ne pu trouver de récomfort auprés de personne. Cette période ne fut pas facile pour elle, le précédent locataire des lieux n’était autre qu’Orochimaru et à vrai dire, elle pensait se rapprocher chaque jour un peu plus de ce monstre.

Elle tentait bien évidement de se persuader qu’elle agissait pour une bonne cause, que ses sujets étaient de toute façon déjà mort et qu'ils ne lui en aurait pas voulu, ils avaient été détéré pendant leur someil étérnel et ne lui en aurait certainement pas tenu rigueur. Mais rien n’y fit. Au plus profond d’elle-même elle savait que ce qu’elle faisait était mal.

Ainsi, elle changea inéluctablement, laissant sciemment sa conscience se ternir peu à peu. Ce n’était pas un bien, ce n’était pas un mal, c’était ainsi. Elle avait depuis toujours renier la bête dans ses entrailles, mais peut être était ce la son destin? Liée au dieu de la mort, son compagnon en son sein, elle finît par accepter cet idée et à vivre avec. Sans doute était ce la les premiers signes de ce qu’on appelle la maturité.

De manipulation en opération, son plan arriva finalement à son terme. Tout était prêt, il ne manquait plus qu’une chose…son frère.

Cela faisait des mois maintenant qu’elle ne trouvait le courage de lui en parler. Comment allait il réagir? La considérerait elle comme un monstre? L’aimerait il encore? Voila les question qu’elle se posait. Elle ne pourrait cependant toujours repousser l’échéance et un soir se lança.

Au beau milieu de la nuit, elle se glissa dans la chambre de son frère et le tira silencieusement de son sommeil profond, posant une main délicate sur sa bouche.

- chut, ne dit rien et suis moi.

Elle lui donna un kimono et l’entraîna furtivement à l’extérieur. Ils traversèrent ainsi le village, s’assurant de n’être pas repérés, jusqu’au laboratoire.Une fois arrivé et précautioneusement enférmé, elle resta un instant en plan, silencieuse. Ce court instant pendant lequel il eut été possible de renoncer lui parut une éténité. Mais non, elle ne pouvait plus faire machine arrière, elle redouté d perdre l'amour et l'estime de son frère mais plus que tout elle redoutait de le perdre lui et pour le savoir sain et sauf elle aurait renoncé à tout.

- écoute moi, je ne sais pas quoi te dire donc le mieux reste de te laisser voir par toi-même.

Le pauvre uchiha tout ensommeillé, ne devait pas avoir la moindre idée de ce qu’il se passait et devait commencer à douter sérieusement de la santé mentale de sa sœur.

Elle attrapa un livre factice servant d’interrupteur, un pan de mur coulissa alors lentement.

- sache que ce que j‘ai fait, je l‘ai fait pour toi… .

La porte s‘ouvrit complètement dévoilant au regard d’Amatsuki 30 tubes de verre dont les cinq premiers contenait des copies parfaite d’Amatsuki.

Ces corps inerte, flotant dans un liquide rose, étaient jeunes et beaux, tout comme son frère avant de subir les affres de la maladie.

- voici ton immortalité… .

http://www-v3.deezer.com/listen-734301

Combattre la mort... Le plus grand rêve de l'humanité... Ou plutôt, son cauchemar... Un grand nombre de savants fous avaient déjà essayés de repousser leur mort, le plus notable étant Orochimaru, mais malheureusement pour lui, il pouvait combattre la jeunesse, mais il pouvait très bien mourir sous la lame d'un homme... L'immortalité ultime était impossible... jusque là.

Durant ces derniers mois, Amaterasu et Amatsuki s'étaient éloignés l'un l'autre. Amatsuki avait toujours été un modèle pour Amaterasu, et inversement. Seulement, ces derniers temps, ils avaient tous deux déçus l'autre: Amatsuki était triste qu'Amaterasu n'ait pas trouvé de remède à sa maladie, bien qu'il sâche pertinament qu'elle n'y pouvait rien; et Amaterasu était déçu qu'Amatsuki puisse abandonner face à sa maladie, tout en sâchant que lui non plus ne pouvait rien faire... Pour les deux, cette période était sans doute la plus triste depuis longtemps...

Lorsqu'il fût tiré de son sommeil par sa soeur, Amatsuki ne rêvait à absolument rien... Comme si la nuit, son cerveau n'était déjà plus opérationnel. Un nouvel indice qui lui indiquait que la fin approchait... La Fin d'un Homme... Il fût assez surpris que sa soeur vienne le réveiller en pleine nuit, et n'avait aucune idée de la raison pour laquelle elle faisait ça. Une attaque du village en pleine nuit? Cela semble peu probable, il aurait certainement entendu quelque chose. Il la suivit donc en pleine nuit, tremblant de froid, trop endormi pour chercher à savoir la raison de cette virée nocturne. Ses idées commencèrent à s'éclairer lorsqu'ils rentrèrent dans l'ancien laboratoire d'Orochimaru. C'était peut-être à propos de cette mort prochaine... Mais dans la pièce, rien n'indiquait qu'elle ait trouvée quoique ce soit, jusqu'au moment où une porte cachée s'ouvrit. Une autre pièce dont Amatsuki ignorait l'existance se présenta alors à lui.

"Voici ton immortalité...
-Amaterasu..."

La pièce était rempli d'une trentaine de grands tubes de verre où, dans cinq d'entre eux, reposaient de parfaites répliques d'Amatsuki, cinq ans plus tôt. Amatsuki s'approcha de l'un deux, et l'observa. En quelques secondes, il put déduire quelques petites choses: ces corps ne pouvaient avoir été faits de toute pièce, c'étaient donc des humains, sinon il n'y aurait pas d'organe, et la solution de vie d'Amaterasu ne serait pas. Ensuite, ils étaient sûrement morts, car Amaterasu aurait refusé se faire subir des expériences à des êtres vivants. Enfin, le liquide était sûrement un liquide pour stopper la nécrose des tissues, sinon les corps morts seraient en putréfaction. Il ne fit cependant pas part de ces déductions à Amaterasu: à quoi bon dire quelque chose qu'elle savait déjà? Au bout de quelques minutes, Amatsuki brisa le silence instauré:

"C'est la chose la plus répugnante et la plus magnifique que j'ai jamais vu... Tu n'as pas l'air de comprendre ce que tu as fait..."

Amatsuki carressa le verre du tube où reposait paisiblement l'un des corps. Il était magnifique, d'une beautée impressionnante. La réplique parfaite d'Amatsuki, plus jeune... Amatsuki s'était cependant attaché à sa nouvelle apparenc qui, pour lui, reflétait la maturité dont il était dépourvu avant. Ce charme d'homme mûr n'égalait pas ce corps, mais cela prouvait l'expérience d'Amatsuki en combat, qu'il avait déjà vécu sa petite vie...

"Ce corps... Le plus bel homme de Konoha... Ce n'est même pas un homme, on dirait un enfant..."

Son ancien visage lui paraissait enfantin à côté de son visage désormais plus brute, avec quelques petites rides au coins des yeux, et sa chevelure parsemés à divers endroits de mèches grisonnantes. Après ces premières réflexions, Amatsuki se retourna vers Amaterasu pour lui déclarer quels étaient les risques qu'elle encourait maintenant, ce qu'elle n'avait sans doute pas mesuré.

"Avec ceci je pourrai vivre 5 vies d'homme... Tu as passé l'objectif le plus vieux jamais réalisé par l'homme! Tu as vaincu la mort! Tu as dépassé Dieu! Tu es ce que l'on peut considérer comme une déesse! Tu as suivi les travaux d'Orochimaru je présume... Et ces corps... Ils le possèdent aussi non?"

Amatsuki tira sur le col de son T-shirt pour lui montrer une marque sur son torse, le Amaterasu No Fuin. Si Amaterasu voulait faire en sorte qu'Amatsuki survivent à travers ces corps, c'était le seul moyen.

"Cependant... Tu as déjà évalué les risques? Même si tu as fait la plus grande expérience depuis des siècles, tu risques de te faire accuser de crime contre l'humanité pour avoir transandé une des règles de la vie les plus importantes au monde. Nous risquons tous les deux de nous faire enfermer pendant toutes nos vies et les 5 suivantes pour avoir réussi à vaincre la mort. Et toi, tu risques aussi je te faire accuser de pratique illégale de la science sur des humains à des fins dangereuses et contre-nature. A mes yeux, ce que tu as fait est magnifique, mais pour d'autre, tu seras alors la personnification du diable. C'est pour cette raison que nous devons jurer l'un et l'autre de ne jamais révéler l'existence de ces corps, à personne. Je ne suporterai pas de te voir enfermée pour m'avoir sauvé la vie. Tu me promets de ne rien dire?"

Amatsuki s'attendait à ce qu'Amaterasu le lui promette, elle avait encore plus à perdre que lui: le village de Konoha tout entier. Amatsuki décida alors de s'attarder sur des détails plus techniques: les capacités des corps.

"J'ai cependant quelques questions: les corps que tu as modifiés sont-ils aussi performants du côté physique que mon corps actuel? Ne perdrai-je aucune de mes faculté combattives lors d'un transfert de corps? Et Rokubi est actuellement enfermé dans mon corps, risquerai-je de perdre son pouvoir aussi?"

Amaterasu observa son frère visiblement ébahi devant son œuvre. Il promenait ses doigt sur le verre lisse et son regard était empreint d’une certaine folie. Qui ne l’aurait pas été? Fou de pouvoir échapper à l’ inéluctable sentence, fou de n’avoir plus à craindre les séquelles du temps qui passe. Il semblait pareil à un enfant découvrant l'existance d'un monde fait de jouet et de sucrerie.

Amatsuki observait ses corps figés dans une éternelle jeunesse , ces vitres étaient autant de miroirs ensorcelés renvoyant le reflet du passé.

Observant une pointe de contrariété dans l’attitude de son frère, elle cru comprendre ses pensées.

- Si tu préfères, je peux en faire d’autres plus vieux? Je n’avais à disposition que tes premier prélèvement et je n'ai eu depuis l'occasion d'en faire d'autre. En fait, maintenant que j'y pense ça n'aurait rien eut de suspect vu ton etat, mais j'étais assez parano et je dois avouer que je pensais que tu aurais préféré retrouver ton corp d'entant. Ceci dit, si tu me donne ton sang je pourrais modeler des corps à ton image actuelle.

Mais ceci n’était que des détails sans importance, elle avait la technique, créer d’autre corps ne serait donc qu’une question de matière première… C’est sur ces réflexions que son frère laissa éclater son enthousiasme. Oui elle avait en quelque sorte vaincu la mort, ce qui lui value l’admiration d’Amatsuki.

- Tu es ce que l'on peut considérer comme une déesse!

À ces mots Amaterasu pris une pose et une intonation faussement modeste.

- mouiii je sais.

Un peu de dérision ne pouvait pas leur faire de mal, mais Amatsuki redevint vite sérieux, abordant les conséquences facheuses que pourraient avoir la découverte de ces travaux et la nécessité d’en garder le secret.

- Bien sur, je te le promet… mais tu sais, j’avais très honte, vraiment très honte et ça a été dur pour moi de cacher ça. Je ne dormais plus ou presque plus et n’avais personne à qui me confier.

Elle marchait de long en large, puis s’arrêta soudain. Tout allait bien, pourquoi tant de nervosité, c'était fini, c'était réglé. Elle venait de mettre un terme à des années d'incertitudes et de doutes.

- Lorsqu’on est seul, on a le temps de penser, en fait la pensée est même notre seule compagne. J’ai donc beaucoup réfléchi et j’en suis arrivée à la conclusion que ce que j’ai fait n’est peut être pas si terrible. Je veux dire, bien évidement c’est mal de profaner une tombe, mais sans travaux sur des cadavre la médecine n’aurait jamais avancé! A l’époque, l’utilisation des organes des défunts pour sauver des vies étaient considérait comme des crimes, maintenant c’est un acte banal, toléré et même encouragé. Dans ses conditions, ce que j’ai fait n’est rien d’autre qu’un don d’organe un peu poussé. Non? Enfin comme tu l’as si justement proposé mieux vaut garder cela pour nous, pas tant par crainte de représailles, je crois qu'aussi bien toi que moi n'auront plus à se soucier de ce genre de chose, mais pour la convoitise que cela attiserait. Tu imagines les milliers de personnes déferlants dans les rues du village pour quémander une vie supplémentaire? Ce n’est pas que je ne voudrais pas, loin de la, mais je n’en ai pas les capacités. J’ai fait des centaines d’essais et je ne peux en tout et pour tout offrir ce luxe qu’à six personnes, moi y compris. Hiro pourra d’ailleurs en bénéficier mais ça, il n’a pas besoin de le savoir…

Après cette petite explication Amatsuki désira en apprendre plus sur les détails techniques. Amaterasu l’entraîna alors prés du bureau et poussa d’un geste ample les rouleaux qui l’encombrait. Elle s’appuya dessus, traçant du doigt des signes sur le bois pour illustrer ses propos. Elle parlait frénétiquement telle un savan fou emporté par le tourbillon de ses pensées délirantes.

- Alors, tout d’abord tu n’as pas cinq vies, tu auras, nous aurons, autant de vie que nécessaire tant que je serai en mesure de travailler. Il suffira simplement d’avoir des réceptacles prêts. Ce sont d’ailleurs d’exacte copie, j’ai usé de critères très précis quand au qualité physique des corps, et comme tu peux le voir, l’ADN a fait le reste… les tatouages sont la, tes yeux aussi, tout y est. Pour ce qui est des faculté combative, tu les retrouvera intégralement. En fait, lorsque tu mourras, ton âme et ton chakra seront transférés dans mon sceau et y resteront jusqu’à ce que je te recèle dans un de ces réceptacle, je pourrais aussi sceller ces coprps pour que tu en reintègre un directement. Pour ce qui est de ton bijuu, c’est exactement la même chose. Il en ira d’ailleurs de même pour moi, si je viens à mourir tout ce qui fait parti de moi trouvera refuge dans un des porteurs du sceau, ainsi je pourrais réintégrer un nouveau corps. D’ailleurs je ne t’ai pas montré les miens, ils sont plus récent…

Elle lui fit un clin d’oeil complice.

- je n’avais pas envie de ressembler éternellement à une gamine et puis je trouve en toute modestie que je suis assez canon en ce moment ^^. Voila, c'est a peu prés tout, je ne vais pas t'expliquer comment j'ai fait, ça prendrait des jours et ça ne te servirai à rien de toute façon.

Elle poussa un soupir de satisfaction, la pression accumulée lors de quatre dures années venait de se libérer en quelque minute et elle réalisait seulement qu’elle avait sauvé son frère, mais également brisé les lois de la nature. Effectivement, à cet instant précis, elle se sentit être l’égal d’un dieu, elle l‘était d‘ailleurs d‘une certaine façon. Elle s’assit sur le bureau et fixa son frère d’un regard de crooner.

- Alors? Heureux?

Heureux? Evidemment qu'il l'était! Il venait d'apprendre qu'il était devenu l'un des deux premiers immortels au monde! Toutes ses craintes sur sa mort future venaient de disparaître! Il pourrait désormais vivre autant d'années qu'il le souhaiterait! Qui ne serait pas heureux d'entendre cette nouvelle? Il restait cependant quelques petites dernières choses qu'Amaterasu n'avait pas enticipées...

Etant désormais éternels, à eux deux, ils pourraient livrer quelques batailles, puis règner en maître sur le monde. Même si cela pouvait avoir un côté tyrannique, la paix reviendrait, les guerres disparaîtraient... Les frontières du monde seraient brisées, Konoha deviendrait la capitale de ce nouvel état, et Kiri, Kumo, Iwa et Suna deviendraient les principales bases militaires pour faire respecter cette paix. Ils ne pouvaient plus perdre aucune guerre, ils pourraient les faire cesser définitivement...

Ensuite, bien qu'Amaterasu ait fait l'une des découverte, voire LA découverte la plus importante depuis plusieurs millénaires, elle restait une transgression des lois fondamontales du monde. Si quelqu'un découvrait cela, alors le monde courrait de grands risques. Pas eux en particulier, car eux, on ne pourrait pas les tuer, on ne pourrait que les enfermer dans une prison jusqu'à la fin des temps... Mais s'ils étaient tués, et qu'il réscussitaient devant tout le monde, ils seraient déchus de leur postes d'Hokage et Sannin, pour avoir transgressé une loi fondamentale de la nature...

Ce qui amène au troisième problème: 6 personnes pouvaient bénéficier de la vie éternelle, un nombre énorme! Hiro, Amaterasu, Amatsuki, cela faisait 3. Amatsuki avait totalement confiance en Amaterasu, il la savait assez intelligente pour éviter de dévoiler un si important secret, et pour Hiro, Amatsuki espérait qu'il était dans le même cas qu'Amaterasu. Il ne pouvait en être sûr à 1oo% car il n'avait toujours pas fait ses preuves pour Amatsuki. Cependant, si Amaterasu lui faisait confiance à lui aussi, alors cela suffirazit à l'Uchiha. Mais qui sont les 3 dernières personnes? Celles-ci n'étaient peut-être pas aussi intelligentes que les 3 premiers...

Amatsuki observa Amaterasu parler, puis ne put s'empêcher de rire lorsqu'elle dit une blague!

"Tu es ce que l'on peut considérer comme une déesse!
-Mouii je sais!"

C'était bien la première fois que l'humour d'Amaterasu arrivait vraiment à atteindre Amatsuki. Cette petite vanne pouvait très bien se rapprocher du genre d'humour dont Amatsuki faisait preuve, et cela l'amusait au plus haut point. Il se rappelait encore, 5 ans auparavant les blagues désastreuse d'Amaterasu: "On aurait dû s'en douter, on a les mêmes yeux!" XDD Amatsuki écouta après avec plus de sérieux le reste des paroles d'Amaterasu, réfléchissant à chaque mot, analysant comme une machine. A la fin, il regarda Amaterasu s'assoir derrière son bureau, et lui s'assit directement sur le bureau, son visage exprimant clairement qu'il était plongé dans ses pensés. Au bout d'un moment, il attrappa une petite bouteille de sake, chercha un morceau de coton, l'imbiba d'alcool puis se tamponna le creux du coude. Il prit ensuite une seringue dans un tiroir, puis se retira un peu de sang. Il n'y avait pas besoin d'être un médecin assermenté pour faire quelquechose d'aussi simple... Ensuite il tendit la seringue à sa soeur.

"L'intérêt qu'au moins un des corps ait 5 ans de plus que les autres est que lorsque la schizophrénie aura fini de consumer mon cerveau, je pourrai changer de corps, sans que personne ne s'en rende compte. En quelques jours, revenir 5 ans en arrière serait plus que louche, tu ne pense pas beautée fatale?"

Amatsuki utilisait ce surnom pour s'amuser après qu'elle ait dit "Je trouve que je suis assez canon en ce moment". Cela aussi l'avait amusé, pas par moquerie, simplement car dire cela en toute modestie c'était assez ironique! XD

"Ton idée du don d'organe serait bien simple, malheureusement pour nous les gens ne sont pas aussi niais. Rappelle-toi, il y a quelques siècle... Un peintre de renommée mondiale a été arrêté par l'Eglise pour avoir déterré des corps dans un cimetierre, et avoir tenté de comprendre le corps humain. Sans lui, la médecine ne serait pas ce qu'elle est maintenant, et pourtant il a été jeté en prison pour cela... Tu sais ce type qui a peint une femme avec un sourire bizarre!"

Amatsuki voulait bien evidemment parler de la Mona Lisa, mais étrangement, il ne se rappelait plus du tout du nom de cet homme d'art et de science si célèbre! ^^

"Même si ton acte semble justifié pour toi, il ne le sera pas pour tout le monde, ils ne verront pas tous ça comme un don d'organe. Ils verront ça comme une attaque à la nature humaine, et pourraient facilement nous jeter en prison... Ce qui, pour Konoha serait assez dérangeant!

Pour ce qui est des facultés au combat, c'est parfait, je n'aurais jamais pu m'attendre à une telle exactitude pour une copie...

Mais... tu serais vraiment prête à créer des corps pour qui le voudrait, si tu en avais la possibilité? Ce serait totalement fou! Tu imagine si tu livrais un corps à un ancien violeur, ou à un condamné à mort? C'est pour cette raison que les corps doivent être donnés à des personnes en qui tu as vraiment confiance, et 6 et un chiffre déjà extrêmement élevé! D'ailleurs, quelles sont les 3 dernières personnes que tu comptes protéger de cette façon?"

Amatsuki ne répondit pas immédiatement à la proposition d’Amaterasu . Il s’attela cependant à extraire son sang pour le lui donner, ce qui en soit était assez explicite. Effectivement employer un corps similaire à l’actuel aurait le mérite de ne pas éveiller les soupçons, ou du moins de ne pas offrir de preuve explicite à de quelconques gens malintentionnés.

L ‘Hokage sourit lorsque son frère lui trouva le sobriquet de beauté fatale et lui fit un petit clin d’oeil.

- Bien sur, tu as raison. Autant ne pas se faire remarquer, d’autant plus que l’heure de ton premier transfert avance à grand pas. Je pense d ‘ailleurs qu’il serait bon d’entamer le processus des que tes corps seront prêts, d’ici une semaine je pense. Tu es de plus en plus fatigué et ça sera un soulagement pour toi. Sans compté qu’a la vitesse ou se détériore ton corps, je devrais si l’ont attend trop, t’en confectionner à l’image d’un sexagénaire. Ça ne serait pas très glamour non?

Elle écouta attentivement la comparaison que son frère fit avec Da Vincimaru (^^ il faut bien japaniser) ce qui d’ailleurs ne manqua pas de la flatter. Mais étrangement, ces inquiétudes qui l’avaient également accompagné pendant ces dernières années avaient disparu au moment même ou elle avait eu l’approbation de son frère. Désormais, elle était sure d’avoir fait le bon choix, fière de son œuvre et par-dessus tout, elle se sentait invincible.

- Mon frère, au risque de te décevoir sache que je ne partage pas tes inquiétudes. Je sais que ce que j’ai fait est bien et n’a nuit à personne, bien au contraire, je sais que j’ai donné 5 ans de ma vie pour la paix et pour la prospérité de ce village. Je me contrefous de ce que les gens peuvent penser, si ils sont assez con pour ne pas voir le bien que j’ai fait et mon dévouement pour chacun d’eux, je n’aurait aucune raison de m’accrocher à ce titre. Pour moi, être Hokage n’a de valeur que si le peuple me reconnais comme leur bienfaitrice, si ce n’est plus le cas je n’aurait que faire de ce titre. Bien sur, je serais peinée d’être rejeté par ceux que je considère comme ma famille, mais être Hokage c’est servir le peuple pas s’opposer à lui pour servir ses propres intérêts. De plus, au delà de ces considérations, nous n’avons besoin de personne pour nous protéger, je n’ai besoin de personne pour faire ce que je veux et m’opposer à ce que je refuse. Nous sommes des dieux, et les dieux n’ont besoin de personne.

Il y avait un petit air dément dans son regard. Pas que ses intentions fussent mauvaise, loin de la, elle était toujours la même personne, prête à mourir pour ceux qu’elle aime, pour les innocents et pour son village. Mais la était toute la différence, elle ne pouvait pas mourir et sentait dans ses veines toute la puissance qui était sienne.

- Si un jour venais ou je ne serait plus à même d’exercer ma fonction d’Hokage, qu’importe, j’oeuvrerai pour un monde meilleur, d’une façon différente.

Elle considéra un instant les dernières questions de son frère avant de lui répondre.

- Je n’en ai pas la possibilité donc la question ne se pose pas. Mais effectivement , si je le pouvais, je le ferai. Je trouverai cela bien plus criminel de refuser l’immortalité à quelqu’un que de trafiquer un cadavre. Admettons qu’il n’y ait plus à manger sur terre, tu trouve alors un animal mort qu’Est-ce qui est le plus cruel? Le manger ou laisser les autres crever de faim pendant que tu en profite seul. Qu’ils soit criminel ou pas ce sont des hommes, si je les laisses mourir je deviendrais à mon tour une criminelle, et ce n’est pas le cas… Je n’ai pas pour ambition de modeler et épurer le monde selon l’image que je me fais d’un monde parfait. Ma volonté et que chacun puisse vivre comme il le souhaite sans nuire à autrui si des gens désire s’entretuer qu’ils le fassent donc, tant qu’ils ne s’en prenne pas aux autres. La paix imposée par la peur n’est pas la paix, bien sur il n'y a plus de guerre mais elle n'est pas due au désir intrinseque des individus et est aussi éphémère que le régime qui l'impose. La vrai paix vient de l’éducation.

Elle marqua une pause car elle savait très bien que son raisonnement était et serait toujours différent de celui de son frère. Elle ne voulait cependant pas le blesser, ou lui donner l’impression que sa conception était meilleure que la sienne et préféra en rester la, lui accordant son plus beau sourire en guise d'excuses

- Quant aux 3 autres, je n’en sais rien, nous verrons bien… Sachant que cela ne fonctionne que sur des marqués je dois être prudente. Sachant que cette marque me protège de toute violence venant d‘un marqué , je pense qu’il serait judicieux de l’utiliser en cas d’agression. Mais sinon, tu as un candidat en vue?

Décidément, ces dernières années avaient bien changé Amaterasu. D'après les souvenirs d'Amatsuki, elle n'était pas la même par le passé. Auparavant, leurs modes de pensés étaient extrêmement éloignés, mais désormais, ils semblaient se rapprocher. Autrefois, Amaterasu n'aurait jamais supporté de trafiquer des cadavres pour se propres intérêts, et Amatsuki ne se serait jamais soucié des répercutions que cela pouvait avoir. Visiblement, le Sannin prenait en sagesse et l'Hokage en... audace...? peut-être? Bref, peu importait ce en quoi elle avait évoluée, elle avait changé c'est tout, et ce changement était assez étonnant. Après tout, ils n'avaient plus communiqués depuis quelques temps... Même s'ils s'aimaient toujours autant, Amatsuki sombrait quelque peu dans la déprime, et Amaterasu ne devenait plus que l'ombre d'elle-même, en raison de ses travaux acharnés. Au fil du temps, ils avaient évolués sans l'autre, sans personne d'ailleurs. Même si les autres étaient ici, eux étaient ailleurs... Sans doute cette période d'absence était à l'origine de l'évolution des deux frères et soeurs. Quoi qu'il en était, Amatsuki était étonné qu'Amaterasu soit aussi insouciante à propos de se faire attrapper par le conseil du village... Peut-être avait-elle raison? Peut-être était-ce Amatsuki qui était trop sur ses gardes?

Cette entrevue avait assez durée. Il allait falloir y mettre un terme avant que quelqu'un découvre qu'ils avaient quittés leurs lits en pleine nuit (kkun pourrait s'imaginer des choses oÔ). Ce n'était pas des enfants, mais si quoique ce soit les menait ici, quoi qu'en dise Amaterasu, ils mériteraient plus que d'être privés de sortie!

"Pour répondre à ta question: je ne ferait manger cet animal qu'à ceux en qui j'ai confiance, si quelqu'un de louche ou de dangereux viendrait en réclamer, je le laisserai crever de faim... C'est cruel mais c'est ainsi. Je ne prendrais pas le risque de nourrir quelqu'un qui puisse faire du mal à autrui... Enfin bref, sur ce genre de sujet nous avons toujours eu des points de divergences de toute façon!

Et sinon non je n'ai aucun candidat pour cette immortalité. Par contre cela me fait penser que je dois te dire quelque chose: j'ai décidé d'enfin prendre un élève sous mon aile, ou plutôt une élève dans ce cas précis. Elle se nomme Reita Mozuka, et elle est actuellement Jônin...

Bon, maintenant que tu en es informée, si l'on retournait au quartier du clan? Je préfère ne pas m'attarder ici, il ne vaut mieux pas que l'on se fasse repérer..."

Spoiler:

Effectivement, il était bien plus sage de ne pas s’attarder plus que de raison et Amaterasu rangea précautionneusement les prélèvement d’Amatsuki dans un coffret qu’elle recouvrit de glace.

- Tu ne peux même pas imaginer à quel point le Hyotton est utile pour un médecin…ça dépasse l’imagination. La cryogénisation, l’isolement, Honnêtement sans ça je ne sais pas comment j’aurais fait pour travailler correctement sans me faire repérer . Mais pardon, ça n'a rien à voir avec ce que tu me disais. Une eleve? tu vas donc prendre une élève? Tu m'en vois ravie! J'avais écarter depuis longtemps la possibilité qe tu te décide un jour à prendre quelqu'un sous ton aile, comme quoi, il ne faut jamais abandonner. Je vois à peu prés de qui tu parles mais il faudra que tu me la présente? Elle doit etre sacrément douée pour que tu t'intérésse à elle...

... ou avoir une sacré paire de... bon enfin, faudra que tu me la présente.

Tout en parlant et écoutant son frère, elle s’activait à rassembler tout son matériel dans un coin de la pièce et alla recouvrir de glace chacun des tubes contenant les corps.

- Bien je penses que je n’ai rien oublié…

Elle s’entailla légèrement le pouce et laissa glisser un filet de sang sur ses tatouages. Lorsqu’elle appliqua ses mains au sol, le dessin qui s’y traça fut anormalement gros et couvris une grande partie du Hall. Il était inutile de préciser que la quantité de chakra déployée pour cette invitation dépassait de loin les capacités d’un invocateur doué et sa mine blanche témoignait bien de la difficulté de la tache. Elle vacilla légèrement et prit appuis sur l’épaule de son frère pour reprendre des forces. Devants eux, une mini armée de félins en tout genres s’amassait dans le Hall attenant au laboratoire.

- S’il vous plait… j’ai besoin de vous… pouvez vous transporter tout ça au mont Kuro?

D’un geste elle leur montra les tubes maintenant opaques et le matériels qui lui avait servit pendant ses mois de recherche.

Sans poser plus de questions les félins acquiescèrent et se mirent au travail. Quelques minutes plus tard, l’ancien laboratoire d’Orochimaru était totalement vide.

- Nous pouvons y aller maintenant.

Les deux frères et sœurs s’en furent donc reprenant tranquillement la route de la demeure du clan. Dans un mélange d’excitation et de fatigue, mêlé à la douce ivresse de l’immortalité, aucun d’eux ne fit attention qu’à leur insu, ils avaient été suivi.

» Présentation d'Amatsuki Uchiha
» La fin d'une Ere (Suite 2) PV Amatsuki et Reita.
» Un autre Homme, Hiro
» Amaterasu/tsuki la fin d'un homme